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Aujourd’hui, 30 novembre 2017, le Bureau Permanent a accueilli, en collaboration avec la Fondation africaine de droit international (AFIL) et the Hague Project: Peace and Justice, un groupe de Présidents de tribunaux et autres juges africains de haut niveau en vue de promouvoir encore davantage l’engagement des États africains auprès de la Conférence de La Haye. Des juges de huit États africains étaient présents à cette réunion, venus notamment du Bénin, du Burkina Faso, de Somalie, du Soudan du sud, du Togo, de Tunisie, d’Uganda et de Tanzanie (Zanzibar). Des membres du Conseil exécutif de l’AFIL et Mme Nora Stehouwer-van Iersel, ancienne ambassadrice des Pays-Bas auprès des Organisations internationales étaient également présents.

Cette réunion fait partie intégrante du projet de poursuite d’universalité en tant qu’élément central de la stratégie opérationnelle de la Conférence de La Haye, dans l’optique de renforcer la participation et l’engagement dans toutes les régions du monde. Les Conclusions et Recommandations adoptées lors des réunions de 2015, 2016 et 2017 du Conseil sur les affaires générales et la politique de la Conférence ont pris acte de la nécessité d’intensifier les activités de l’Organisation à l’échelle mondiale et notamment sur le continent africain. À l’heure actuelle, sept États africains sont Membres de la Conférence de La Haye (Afrique du sud, Burkina Faso, Égypte, Maroc, Maurice, Tunisie et Zambie) ; 22 autres États africains sont Parties à une ou plusieurs Conventions de La Haye sans toutefois être Membres de l’Organisation. Ainsi, au total, 29 États africains sont actuellement « liés » aux travaux de la Conférence de La Haye.

On peut espérer que cette réunion représente une nouvelle étape importante dans la promotion des travaux de la Conférence de La Haye en Afrique. Les juges qui ont participé à cette réunion se sont félicités de cette initiative et de l’opportunité de dialogue, y compris concernant une éventuelle future collaboration.